Pourquoi le sommeil est-il si important en cas d’épilepsie ?

Le sommeil joue un rôle crucial dans l’équilibre du système nerveux. Chez les personnes vivant avec l’épilepsie, il est l’un des piliers essentiels pour réduire la fréquence et l’intensité des crises.

Pendant la nuit, le cerveau :

  • régule ses connexions électriques,

  • élimine les toxines accumulées dans la journée,

  • stabilise les neurotransmetteurs,

  • favorise l’apaisement du système nerveux autonome.

C’est pourquoi un sommeil perturbé, insuffisant ou irrégulier peut rapidement aggraver les symptômes de l’épilepsie.

Les 8 facteurs qui aggravent l’épilepsie en cas de mauvais sommeil

1. La privation de sommeil

Dormir moins de 6 heures par nuit ou accumuler les nuits courtes réduit le seuil épileptogène : le cerveau devient plus réactif, plus sensible aux déclencheurs.

2. Les réveils nocturnes fréquents

Un sommeil fragmenté empêche d’atteindre les phases réparatrices (N3 et REM), essentielles pour la stabilisation de l’activité cérébrale.

3. Le stress chronique et l’anxiété

Le stress active le système nerveux sympathique, augmente le cortisol, retarde l’endormissement, et rend le cerveau plus vulnérable aux crises.

4. L’exposition aux écrans le soir

La lumière bleue bloque la mélatonine, l’hormone naturelle du sommeil. Cela retarde l’endormissement et perturbe les cycles circadiens.

5. Les excitants en fin de journée

Café, thé, chocolat, sucre raffiné, sodas… Ces substances activent le système nerveux et nuisent à l’endormissement naturel.

6. Une digestion difficile le soir

Un repas trop lourd ou mal digéré peut empêcher le corps de se relâcher et provoquer des réveils entre 1h et 3h du matin. Le foie et l’intestin jouent un rôle clé dans la qualité du sommeil.

7. Des horaires de sommeil irréguliers

Un rythme de coucher trop variable désynchronise l’horloge biologique, ce qui perturbe l’humeur, l’énergie, les hormones, et peut amplifier la fréquence des crises.

8. La sédentarité : un cercle vicieux pour le sommeil et les crises

Un manque d’activité physique régulière impacte directement la qualité du sommeil, mais aussi la stabilité du système nerveux.
La sédentarité entretient :

  • un excès d’énergie en fin de journée,

  • une mauvaise circulation sanguine cérébrale,

  • un déséquilibre hormonal (notamment la mélatonine et le cortisol),

  • une stagnation émotionnelle, souvent liée à l’anxiété ou au repli.

Chez les personnes épileptiques, ce manque de mouvement peut exacerber la fatigue nerveuse, favoriser l’inflammation silencieuse, et perturber les cycles veille-sommeil.

En résumé

Le manque de sommeil est un facteur aggravant majeur de l’épilepsie. Mais avec des ajustements simples et naturels, il est possible de retrouver un sommeil réparateur, véritable outil de prévention des crises.

N’oubliez pas : bien dormir, c’est déjà soigner son cerveau.

Études scientifiques à l’appui :

Malow BA, Sleep deprivation and epilepsy, Epilepsy Behav. 2004

Chang A. et al., 2015 – PNAS

Arida RM et al., Physical activity and epilepsy: clinical and experimental evidence, Epilepsy Behav. 2013

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