Je ne recommande aucune plante ayant des vertus antiépileptiques.
En naturopathie, la maladie est un dysfonctionnement de l’organisme, et là en l’occurrence, c’est le cerveau qui est concerné.
D’où viennent ces dysfonctionnements : le mode de vie et l’alimentation principalement, et dans une moindre mesure la pollution atmosphérique et électromagnétique.
Pourquoi donner un traitement naturel, alors qu’il faut juste comprendre ce qui ne va pas pour pouvoir réajuster son mode de vie et/ou changer l’alimentation, ce qui espacera les crises petit à petit, voir les arrêtera complètement.
Je vais essayer d’expliquer simplement la physiologie du cerveau, que ce soit compréhensif pour tout le monde, et que cela permette un changement dans les habitudes de vie et alimentaires
Il est plus facile d’appliquer lorsque l’on comprend les mécanismes.

Le cerveau, enveloppé de 3 membranes : la dure-mère, l’arachnoïde et la pie-mère, pèse entre 1.2 et 1.4 kg, est baigné dans environ 150 ml de liquide, le Liquide CéphaloRachidien, LE nettoyeur cérébral.
Il est toujours en activité, même lorsque l’on dort, les différentes aires qui le composent , continuent à communiquer entre elles.
Notre organisme suit un rythme : le rythme circadien, calé sur notre horloge cérébrale.
Si nous ne respectons pas nos rythmes biologiques, cela aura des conséquences sur les hormones et la fabrication des neurotransmetteurs, créant aussi beaucoup de déchets et de radicaux libres.
Cela aura des répercutions sur les capacités intellectuelles, mémorielles.
Le cerveau est l’organe qui en produit le plus, entravant son bon fonctionnement et l’encrassant, ce qui engendre encore plus de micro-lésions et une neuro-inflammation.
On se sentira fatigué, cela aura un impact sur les envies alimentaires, qui seront sucrées, grasses et ultra transformées, donc très caloriques, augmentant la glycémie et provoquant ce que certains scientifiques appelent la gluco-toxicité qui est très inflammatoire.
Et c’est un cercle vicieux qui s’installe : on mange mal, cela engendre encore plus de radicaux libres, plus de déchets, notamment au cerveau.
Ce qui aura aussi pour conséquence le dérèglement du rythme veille-sommeil, donc du rythme circadien, qui va aussi dérégler les hormones… C’est le désalignement circadien.
Cela aura des répercussions sur le cerveau !!
Plus de déchets, plus de radicaux libres, c’est plus de micro-lésions, une neuro-inflammation chronique, propice à l’épilepsie.
Heureusement, tout cela peut s’arrêter si l’on fait attention à notre alimentation, à notre façon de vivre.
C’est les conseils qui seront expliqués tout au long de ce blog.
Jusqu’en 1998, les neuroscientifiques pensaient que les neurones qui mouraient n’étaient pas remplacés.
Aujourd’hui, on sait qu’il en naît tous les jours, à condition de rester actif intellectuellement, mais aussi physiquement, d’éviter tout ce qui empêche la neurogenèse : la sédentarité, une alimentation ultra-transformée, le stress, l’alcool, le tabac …
Ces nouvelles cellules neuronales sont là pour remplacer celles qui meurent , mais certaines réparent les micro-lésions : les cellules gliales permettent d’établir de nouvelles connexions, favorisant une meilleure communication entre les cellules, une régénération du cerveau et amenant les nutriments apportés par la nourriture.
De récentes études montrent qu’il existe aussi un microbiote cérébral.
On connaît le microbiote intestinal, mais il y en a d’autres : vaginal, sur le mamelon de la femme, cutané, buccal et pulmonaire, moins connus.
Comment maintenir un bon microbiote ? L’alimentation !!
Prochain article : Les rythmes biologiques