Pour éviter ces crises angoissantes qui peuvent arriver n’importe quand, n’importe où, il faut connaître le fonctionnement du cerveau, et ce qui provoque les crises.

Notre organisme a des horloges et des rythmes.

Si on les ignore, cela crée des dysfonctionnements, avec à la clé un stress oxydatif assez important et une production accrue de déchets.

Ce qui favorise une neuro-inflammation, siège de l’épilepsie, sujet qui sera développé dans ce blog.

Les neuro-scientifiques en parlent de plus en plus et commencent à admettre qu’elle est le lit de beaucoup de troubles neurologiques et de maladies neuro-dégénératives.

Il y a plusieurs horloges périphériques, appelées aussi horloges secondaires.

Mais il y en a une, la principale, se situant dans l’hypothalamus, juste au-dessus du chiasme optique (croisement de nerfs optiques et des fibres nerveuses).

Ce sont les Noyaux SupraChiasmatiques (NSC).

2 noyaux ayant chacun plus de 10 000  neurones, contrôlant les rythmes circadiens, les systèmes endocrinien et immunitaire, la glande pinéale, appelée aussi épiphyse, souvent confondue avec le 3e oeil (glande de la spiritualité avec qui elle est en relation), et produit la mélatonine (hormone du sommeil).

Elle a un impact sur l’horloge interne, mais aussi sur les hormones féminines et la santé cardio-vasculaire, et la sérotonine, hormone du bien-être et de la bonne humeur.

Cette horloge permet à l’organisme d’anticiper, de le  préparer à produire certaines enzymes dès le matin au petit déjeuner, quand vous avez l’habitude de le prendre toujours aux mêmes horaires.

Elle régule les hormones dans le cerveau et dans le sang, vous réveille toujours à la même heure le matin.

Dès l’aube, quand la lumière bleue, émise par les rayons du soleil, est captée par les mélanopsines, neurones situés dans la rétine, où un signal sera envoyé aux Noyaux SupraChiasmatiques pour arrêter la mélatonine, et de sécréter du cortisol, hormone de l’éveil.

C’est à ce moment là qu’il y a synchronisation de toutes les horloges.

C’est pour cela, quand on a une journée très stressante et éreintante, on a du mal à trouver le sommeil. Trop de cortisol dans le sang.

 

Les mécanismes, la physiologie, les sécrétions hormonales vont se réguler par rapport à l’intensité de cette lumière.

C’est à ce moment là que les systèmes de l’éveil vont se mettre en route.

Certains neurotransmetteurs vont être sécrétés : adrénaline, acétylcholine, dopamine, histamine …

Certains fonctionnent avec des acides aminés excitateurs, comme l’aspartate ou le glutamate, et sont entretenus par des stimulations extérieures.

Dès que la luminosité de la lumière bleue décline, il y aura un ralentissement des fonctions de l’organisme.

Le taux de cortisol va baisser et laisser la place à la mélatonine, qui a des effets sur l’hormone de croissance, les systèmes immunitaire, digestif et cardio-vasculaire.

Être derrière un écran toute la journée, même le soir et la nuit, a un impact négatif sur le rythme veille/sommeil, le rythme le plus étudié par les scientifiques, et donc sur le cerveau également.

Cela provoque une hyperexcitabilité des neurones de l’éveil, empêchant le réseau de l’endormissement de prendre la relève, engendrant énormément de radicaux libres, ce qui provoquera une neuro-inflammation.

Lorsque le taux de mélatonine s’élève, les contractions intestinales diminuent, la pression artérielle baisse, ainsi que la température corporelle.

Le sommeil survient lorsque les neurones GABAergiques (récepteurs de GABA, neuromédiateur inhibateur, donc calmant) captent le GABA pour inhiber (éteindre) le système monoaminergique (excitant : neuromédiateur : adrénaline, noradrénaline, dopamine …)

C’est seulement à ce moment là que le cycle du sommeil peut s’installer, lorsque le système veille a été désactivé.

Ce rythme veille/sommeil se désynchronise facilement si tous les synchroniseurs (heure de lever et coucher, heure des repas, activités physiques et relations sociales) ne sont pas au rendez-vous, engendrent le désalignement circadien, sujet d’un prochain article.