Comme vous l’avez lu dans les précédents articles, notre organisme suit des cycles, inscrits dans notre ADN.
Ne pas y faire attention, engendre une des causes de l’épilepsie : la neuro-inflammation.
Ce terme sera toujours évoqué dans mes articles.
Le but n’est pas d’enlever le symptôme (les crises), mais d’expliquer tout ce qui peut engendrer cet état inflammatoire, afin de ne pas faire de crises.

Suivre ses rythmes, c’est suivre aussi son chronotype : être du matin ou être vespéral (du soir), ou toute la journée.
La moitié des personnes sont soit du matin, soit du soir ; l’autre moitié est entre les deux.
La femme est plus du matin à cause de ses cycles menstruels, 50 minutes de différence par rapport à l’homme.
A la ménopause, elle ne sont plus décalées.
Travailler ou étudier le matin , alors qu’on est plutôt vespéral, est contre productif, et favorise un stress oxydatif important.
Sauf que cela n’est pas possible pour la plupart des personnes de travailler ou d’étudier selon nos rythmes.
Pourquoi est-on du matin ou du soir ?
Les horloges vont plus vite ou sont plus lentes.
A chaque période de notre vie, le chronotype peut évoluer, selon notre âge, notre sexe, où on habite, et apparemment d’après certaines recherches notre mois de naissance.
Les enfants sont plutôt du matin, voire très très tôt le matin, les ados du soir.
Ah !! les parents ont reconnu leurs enfants ?
Ce n’est que vers la vingtaine que nos chronotypes deviennent petit à petit plus matinaux.
Le test de Jim Horne et Olov Ostbag, validé par nombre de chercheurs, permet de déterminer votre chronotype.


Il y a un autre rythme : le rythme ultradien.
Ce rythme a été découvert par des spécialistes du sommeil, Dement et Kleitman.
Ce rythme correspond aux niveaux d’énergie et de repos la journée, mais correspond aussi aux cycles et phases du sommeil.
En journée, il dure 90 à 120 minutes, tout dépendra des individus ; 90 minutes d’énergie, 20 à 30 minutes de repos.
Ces dernières minutes, sont les fameux coups de barre, où l’on a besoin de se rebooster pour redémarrer en prenant un café, ou manger un aliment sucré ou très calorique.
Grave erreur !!!
Les 90 minutes d’énergie, c’est le système orthosympathique qui a pris les rênes, et va donner de l’énergie, augmente la fréquence cardiaque, augmentation de la tension artérielle, libération du glucose en début de cycle.
20 minutes de repos, c’est le système parasympathique qui va prendre le relais pour calmer, ralentir le rythme cardiaque, diminuer la tension artérielle, assurant le bien-être de l’individu.
Ne pas suivre ses rythmes, désynchronise toutes nos horloges, dont la principale, très sensible, dans les noyaux suprachiasmatiques, perturbant TOUTES les hormones.
Cette perturbation des cycles s’appelle le désalignement circadien.
Chaque mois, de nouvelles études sur les rythmes circadiens sont publiées, montrant les conséquences sur la santé, notamment cérébrale, celle qui nous intéresse pour soigner l’épilepsie.
Les désynchronisations engendrent des maladies neurologiques et neuro-dégénératives, ainsi que des troubles cognitifs, car les noyaux suprachiasmatiques se trouvent dans l’hippocampe, glande endocrine de la mémoire et de l’apprentissage.
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